Nous avons besoin de Florange


C'EST SÛR
NOUS AVONS DES ATOUTS

Publié le 27 Juillet 2012, le rapport Faure, demandé par le ministre du redressement productif, M. Arnaud Montebourg, met en lumière la parfaite « viabilité et rentabilité » du site intégré de Florange.
La haute qualité de l’acier produit, les savoir-faire, les innovations sorties du pôle de recherche et développement de Maizières-Lès-Metz, la situation géographique stratégique plaçant le site de Florange au cœur de l’Europe, sont autant d'atouts incontournables.
Les besoins en acier grandissants poussent à des innovations qui permettent de rester compétitif, mais cela suppose d’importants investissements.Qu’en est-il des promesses de Monsieur MITTAL à SARKOZY (quelques 330 millions d’Euros d’investissement pour Florange) lors de la fermeture de l’aciérie de Gandrange  ?
Qu’en est-il également de la promesse, certes minimaliste, du candidat François Hollande d’investir 17 Millions d’Euros pour « sauver Florange » ?
MAIS 
NOUS HÉRITONS D'UNE INDUSTRIE 
VAMPIRISÉE PAR LES FINANCIERS 

La casse de de la sidérurgie, entamée dès les années soixante, véritable désastre humain, industriel, économique, participe à la destruction d'un bassind'emploi historique en Lorraine. L'absence de politique industrielle a amené les usines à devenir de véritables laboratoires de la fléxibilité, avec les résultats que nous connaissons sur la précarité des contrats de travail, sur la pénibilité, sur la santé, sur la vie des hommes et de leurs familles. Mais il a fallu attendre 2005 et l'OPA de MITTAL sur Arcelor pour que le laboratoire trouve son savant fou: un industriel ? Non, un financier. Un financier qui fragilise un site pourtant excédentaire dans le seul but de staisfaire les cationnaires.
POURTANT
NOUS SOMMES TOUS CONFRONTER AUX MÊMES QUESTIONS
Allons-nous continuer à brader nos industries ?
Allons-nous poursuivre la mise à mal de notre indépendance en terme de production d’acier, celui-là même qui alimente notre industrie automobile ?
Allons-nous accepter de voir pulvériser les plus de 5000 emplois qui dépendent de l’aciérie de Florange, quand on additionne les emplois sur site, la sous-traitance et les emplois induits  ?
Allons-nous laisser l’acier parcourir l’Europe pour être transformé en France alors qu’il pourrait y être également produit, et cela à l’heure où nous parlons d’écologie, de développement durable, d’empreinte carbone ?
Allons-nous abandonner les projets comme Ulcos, projet de la communauté européenne qui implique 48 entreprises de 15 pays européens (dont les principales entreprises sidérurgiques) et qui a pour but la réduction de 50% des émissions de CO2 provenant de la sidérurgie ?
ENSEMBLE 
NOUS DEVONS EXIGER DU GOUVERNEMENT:

  • maintien de l’outil de production et des emplois sidérurgiques, à Florange ;
  • fermeté à l'égard de MITTAL, car c'est un leurre d’imaginer que les filières chaude et froide sont indépendantes l'une de l'autre et donc que seule l’une des deux pourrait être reprise par un concurrent ;
  • intervention dans le conseil d'administration d'Arcelor Mittal avec la puissance publique pour refuser le démantèlement de Florange et exiger immédiatement le remboursement des millions versés à Mittal sur les fonds publics.

    Parce que la politique industrielle d’aujourd’hui
    garantit l’avenir de la France

    J.M.



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