FLORANGE : Le gouvernement valide la proposition de nationalisation du Parti communiste français et du Front de gauche


Alors que tout laissait penser que le gouvernement avait choisi son camp, celui du grand patronat, celui des pigeons, du Medef, ce camp maudit de l'insupportable rapport Gallois, de la résignation, qui serait au final le parti pris de la fermeture de Florange...


Nationalisation: le gouvernement reprend les mesures du PCF


Aujourd'hui un espoir est né, le gouvernement et même quelques hommes politiques en quête de reconnaissance (Bayrou et Borloo) ne peuvent aller contre les faits : la nationalisation de Florange devient la solution la plus crédible.
Et pourtant nombre d'autres solutions ont été mises sur la table pour préserver la rente de Mittal tout en gardant le site de Florange. Aucune n'a abouti. Les 20 milliards d'euros sacrifiés à la finance (rapport Gallois) n'y feront rien, Mittal veut le beurre et l'argent du beurre.

Avec quel argent nous demande la bourgeoisie? Nous répondons que le site de Florange est rentable que cette mesure en plus de sauvegarder nos emplois, nous fera gagner de l'argent. En effet le rapport d'une mission d'expertise remis en juillet au ministère du Redressement productif le confirme. 
Ce qui nous fait perdre de l'argent, c'est ce rapport Gallois, qui s'il est appliqué, fait perdre 20 milliards d'euros par an à l'Etat. En avons nous les moyens ? D'un côté les communistes proposent une mesure qui conserve les emplois, les salaires, les conditions de travail et rapporte de l'argent ; de l'autre la bourgeoisie nous propose une usine à gaz qui mine nos salaires, détruit la Sécurité sociale, aggrave les conditions de travail et ruine les caisses de l'Etat sans préserver les emplois : chacun choisira son camp.

C'est un peu tard diront certains ?
Tout d'abord NON, ce n'est pas trop tard : le site et les emplois sont encore là, il n'y a pas de fatalité, le sauvetage et le développement de Florange, c'est maintenant.
Ensuite depuis le début, le Front de gauche , dont le PCF, ses militants et ses élus , mais aussi des syndicalistes (CGT et FO) sont favorable à la nationalisation.


Florange: entre nationalisation et liquidation


Ne nous voilons pas la face. Mittal a le quasi monopole mondial de l'acier. En fermant le site, il veut diminuer la masse d'acier mondiale et donc faire monter les prix ! Comme toujours, que ça soit Florange ou la guerre menée par le Medef contre les cotisations sociales, on le voit bien : les intérêts des travailleurs sont contradictoires avec ceux du Capital. Il ne peut pas y avoir de pacte ou de collaboration entre le Travail et le Capital, car la seule raison d'être du Capital c'est de grossir de plus en plus et de plus en plus vite, forcément au détriment du Travail.

La nationalisation temporaire?


Nous soutiendrons le gouvernement s'il veut nationaliser car, comme nous le disons, nous ne sommes pas dans l'opposition et cette affaire prouve une fois de plus que nous sommes une force autonome et conquérante . Le Front de gauche doit être la boussole de la majorité, nous serons aux côtés du gouvernement sur ce sujet contre la droite qui fera tout pour nous mettre les bâtons dans les roues.


Le gouvernement va devoir affronter directement les forces de l'argent pour faire cette nationalisation. Nous communistes pensons qu'il n'y a pas de voie du milieu dans la lutte des classes, il n'y a que le peuple contre l'oligarchie. En engageant un conflit de cette nature, Montebourg met le doigt dans l'engrenage. Florange est un exemple parmi d'autres : point de salut pour les travailleurs sans mesure forte contre les capitalistes. C'est pourquoi il faudra continuer à sauver nos emplois avec des solutions de ce type : nationalisations, réquisitions, coopératives...
Cette nationalisation est certes une bonne mesure, mais elle ne serait que temporaire ? Les nationalisations de la SNCF EDF-GDF, des PTT... ont été des réussites alliant durablement développement économique et social Alors pourquoi pas des nationalisations permanentes? 
On nationalise à Florange c'est bien, mais alors il faut aussi aider les salariés de PSA, Sanofi Doux etc...

Le PCF travaille inlassablement ces questions, la propriété des moyens de productions, la réindustrialisation, la production au service de l'humain et de son écosystème sont au coeur des préoccupations du PCF, en témoignent les assises de l'industrie qui se sont déroulées à Lille ce week-end. Pour se défendre, les salariés ont besoin d'être nombreux et organisés. Face aux puissances de l'argent, comme le disait Marx: il faut un parti politique et ce parti c'est le Parti communiste français. 
Renforcez le PCF!

« L’ACCEPTATION DE LA TORTURE »


Voici un article de l'est républicain: Interview de l'Historien communiste Alain Ruscio, auteur de nombreux ouvrages sur les guerres coloniales en France dont  La question coloniale dans l'Humanité 1904-2004 ?


CONTREPOINT L’HISTORIEN ALAIN RUSCIO EST À L’ORIGINE DES PÉTITIONS CONTRE LE TRANSFERT DES CENDRES DE BIGEARD AUX INVALIDES ET CONTRE L’HOMMAGE OFFICIEL À FRÉJUS


Que Bigeard repose à Fréjus vous semble-t-il contestable ?
Non, c’est tout à fait légitime pour la famille d’avoir souhaité qu’il repose là. Pour les anciens d’Indochine, Marcel Bigeard est l’un des leurs. Il a naturellement sa place dans ce mémorial. Il aurait pu y être dès l’origine. Bigeard souhaitait que ses cendres soient dispersées à Dien Bien Phu. Les Vietnamiens ont refusé. Puis, il y eut l’idée du transfert des cendres aux Invalides, soutenue par le ministre de la Défense de l’époque, Gérard Longuet. Nous avions lancé une première pétition. Parmi les signataires figuraient Raymond Aubrac et la veuve du général de la Bollardière. Maintenant Fréjus. Notre deuxième pétition a déjà recueilli plus de 4.000 signatures.
Que reprochez-vous exactement à cet hommage officiel ?
Ce qui me choque, c’est l’accompagnement de l’Etat qui officialise ainsi l’acceptation de la torture. Je tiens d’abord à préciser que les principaux responsables de la décolonisation tragique sont les hommes politiques. Toutefois, les officiers ont mené les guerres d’Indochine et d’Algérie. Mais est-il possible de mener une guerre propre ? Là où le bât blesse, c’est que Bigeard, parmi d’autres, a attaché son nom à des pratiques détestables. Il est également victime de sa propre légende qu’il a contribué à mettre en scène en se plaçant toujours sur le devant de la scène. En Indochine, il est déjà interviewé par Kessel et Bodard. Je ne dis pas qu’il a été le pire, mais cela nuit à sa mémoire.et sa carrière militaire mérite d’autant plus d’être observée à la loupe.
Bigeard a toujours nié avoir torturé, même s’il a reconnu qu’elle pouvait être un mal nécessaire. Ne le croyez-vous pas ?
Ce seul désir d’un mal nécessaire salit sa mémoire. Massu, à la fin de sa vie et sans doute à cause de sa foi profonde, a reconnu qu’il avait torturé. Retiré dans les Vosges, le colonel Argoud, engagé dans l’OAS, a dit qu’il ne regrettait rien et que si c’était à refaire il le referait. Entre la lucidité de l’un et le cynisme de l’autre, Bigeard choisit une troisième voie. De nombreux témoignages abondent. Soit qu’il a assisté à des scènes de torture sans y participer soit il les a couvertes. Bigeard a toujours joué sur l’ambivalence.
L’ambivalence ?
Bigeard a été un homme de terrain au courage physique et à l’audace incontestables, mais dans la réalité, sa façon de faire la guerre est contestable. Il n’a jamais hésité à recourir à des méthodes musclées. En Algérie, Massu raconte dans une émission de radio de Patrice Gélinet qu’il rencontre Bigeard au djebel. Il le voit assister à une scène de torture et lui demande ce qu’il fait là. "Mon général, nous le faisions déjà en Indochine. On ne va pas s’arrêter maintenant", répond Bigeard.
Propos recueillis
par Patrick PEROTTO
- Alain Ruscio vient de publier avec Rosa Moussaoui "L’Humanité censurée" (Le Cherche-Midi), qui retrace l’histoire du journal communiste pendant la guerre d’Algérie

HOLLANDE A CONTRE-SENS DE L’HISTOIRE


GISCARD avait tenté en 1975 de supprimer le caractère férié du 8 mai, voulant mettre ainsi
sous l’éteignoir les cérémonies d’hommage aux victimes du fascisme. La riposte des
associations de déportés et résistants, des partis politiques de gauche (PCF et PS) a contraint
le Gouvernement à retirer son projet.

SARKOZY, orfèvre en matière de promotion du modèle américain – le Memorial Day – et de
blanchiement des idées d’extrême droite sur les guerres coloniales, a décidé que notre pays
commémorerait en une seule date – le 11 novembre – la mémoire de tous « les morts pour la
France de toutes les guerres » et qu’en 2014, les cérémonies commémoratives de l’armistice
du 11 novembre 1918 et l’armistice du 8 mai 1945 seraient fusionnées….
HOLLANDE et son gouvernement viennent de confirmer les décisions de SARKOZY.

Les communistes disent leur désaccord.

Pour nous, chaque guerre a sa singularité : celle de 1914 – 1918 a été une guerre impérialiste, pour un nouveau partage des colonies entre puissances capitalistes ; celle de 1939 – 1945 a été une guerre à la fois antifasciste, antiraciste et de libération nationale, dans laquelle les forces de résistance populaires ont pris une part importantes à la victoire
aux côtés des troupes alliées anglo-saxonnes et soviétiques ; celles du Viet – Nam de 1946 à 1954 puis d’Algérie de 1954 à 1962 ont été des « sales guerres » menées contre des peuples colonisés luttant pour leur indépendance.


Mélanger, c’est brouiller le sens du combat de notre peuple dans chaque conflit. C’est rendre service à tous ceux qui, à Droite et au Front National, veulent « réviser » l’histoire dans le sens d’une réhabilitation des profiteurs des guerres coloniales et des collaborateurs de tous poils avec le Reich hitlérien dans sa guerre « contre le judéo bolchevisme ».

Les communistes continueront, comme par le passé, de commémorer chaque année le cessez
le feu du 19 mars 1962 parce que c’est la fin de la sale guerre d’Algérie ; la capitulation du
Reich hitlérien le 8 mai 1945 parce que c’est la victoire de l’Humanité sur la barbarie
fasciste ; l’armistice du 11 novembre 1918 parce que c’est la fin de la première
« boucherie » de dimension mondiale.


A Nancy, nous honorerons en 2013, avec d’autres organisations, les ouvriers combattants
des groupes FTP commandés par Marcel SIMON, exterminés en 1943 par l’action conjuguée
de la police allemande SIPO und SD - kommando de Nancy et la section anticommuniste de
la 15ème Brigade Régionale de Police de Sûreté de Nancy créée en mai 1942 par Jean
SCHMIDT, le préfet régional nommé par Vichy.




Intervention du groupe Front de Gauche au Conseil Général 54

Session du 15 novembre 2012: DOB (débat sur l'orientation budgétaire)


Monsieur le Président, mes chers collègues,

Notre DOB, prélude au BP 2013, se déroule dans une année de transition après la défaite nationale de la droite que nous appelions de nos vœux et l’arrivée d’une majorité socialiste et verts envers laquelle les attentes sont immenses et dont les débuts alimentent, vous le savez, de vives inquiétudes de notre part.

Il y a une donnée qui pour l’instant n’a pas évolué depuis quelques années, la crise économique, devenue sociale et systémique partout en Europe et qui touche durement nos populations.

Les analyses concernant cette crise sont nombreuses et varient selon le positionnement politique de chacun. Pour notre part, élus Front de Gauche, nous continuons à affirmer que le chemin pris par l’Europe et donc par les pays qui composent l’union, n’est pas le bon.

En signant un traité européen reprenant les termes de l’accord Sarkozy-Merkel, nous condamnons nos pays à mener des politiques de rigueur qui tournent radicalement le dos au retour souhaité de la croissance et aux évolutions positives attendues par nos peuples.

Hier dans des formes et des proportions jamais vues jusqu’ici, la colère et le refus de ces politiques de régressions sociales et de récessions économiques se sont exprimés à travers l’Europe !

Du fait de ces politiques, nous nous trouverions donc condamnés à respecter des critères d’équilibres financiers qui obligent l’Etat à mettre en place des plans drastiques d’économies dans son propre budget et de fait, de mettre à contribution des collectivités territoriales déjà laissées exsangues par le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Monsieur le Président, si nous montrons des signes tangibles d’inquiétude face à la politique nationale déployée actuellement, c’est parce qu’elle nous parait en total décalage avec les espoirs suscités en Mai dernier. Qu’en est-il de la condamnation unanime de la loi HPST, de la tarification à l’acte pour l’hôpital, du rejet affirmé de l’augmentation de la TVA dite « sociale », du gel des barèmes de l’impôt sur le revenu, des franchises médicales, des licenciements boursiers de la lutte contre les finances et de la défenses des salariés.

La présentation récente de ce qui a été intitulé de « pacte de compétitivité », les dispositions préconisées par le rapport Gallois inspiré par le cénacle libéral des plus actifs ces derniers temps, s’appuient et alimentent l’idée de la fatalité de la crise, en inversant dramatiquement une donnée, un concept fondateur de notre démarche, de notre engagement individuel et collectif :
Le travail n’est pas un coût pour la société, il en est la seule richesse ! la question cruciale et qui sans doute n’a jamais été aussi déterminante c’est celle de son partage, des nouvelles manières de la produire !
Nous comprenons que le MEDEF se félicite d’avoir été entendu, nous partageons aussi la stupeur d’élus de la majorité nationale, qu’ils appartiennent aux Verts ou à la gauche socialiste.

20 Milliards d’exonérations fiscales pour les entreprises compensés par 10 milliards supplémentaires d’économies sur le budget de l’Etat, une augmentation des taux de TVA ou encore des prélèvements sur les retraites ne sont pas à proprement parler ce qu’on pouvait idéalement attendre d’une gauche après 10 années de pouvoir de droite.

Alors certes, il convient de rappeler que cette situation, catastrophique, est héritée de la casse sociale systématique mise en œuvre par de trop longues années de pouvoir de droite. Mais nous avons trop clairement condamné le plan de  rigueur Fillon pour ne rien dire aujourd’hui alors que se préparent des mesures bien plus douloureuses qui obéissent certes à une logique, mais à une logique qui n’est pas la nôtre et qui est tant éloignée des situations difficiles que vivent beaucoup de nos concitoyens.

La recherche d’un hypothétique compromis historique entre ceux qui portent la responsabilité de la crise et ceux qui en sont victimes ne profiterait qu’aux puissances d’argent.

Nous souhaitons ardemment et agissons pour que s’éloigne le spectre de l’échec qui accompagne ces logiques.

La situation des collectivités territoriales, la nôtre pour ce qui nous concerne aujourd’hui, est directement le fruit des décisions du précédent gouvernement, qu’il s’agisse du déséquilibre abyssal entre le coût pour le département des allocations individuelles de solidarité (AIS) et les compensations versées par l’Etat ou encore du gel des dotations d’Etat aux collectivités.

Pour autant, une fois cela affirmé, il nous revient de continuer à porter les mêmes exigences auprès du nouveau gouvernement.

Nous continuons à soutenir pleinement l’action du Président pour résoudre la question des AIS et nous savons, il l’a rappelé lors du discours d’ouverture de cette session, qu’il ne faut pas compter sur lui pour faire de la figuration dans les discussions sur les modalités de compensation qui devront voir le jour en 2014. Il a pu, peut et pourra compter sur notre soutien dans cette action résolue et salvatrice !

Mais pour le moment, nous savons que l’ADF n’a obtenu en fond de secours que 170 millions sur les 400 demandés et que cette aide est conditionnée à la mise en œuvre de politiques partagées avec l’Etat. Curieuse demande de contrepartie de la part de l’Etat qui dans le cas présent, est un débiteur du département, s’agissant d’allocations payées par nous et relevant, comme nous l’avons toujours dit, de la solidarité nationale.

Néanmoins, vous nous avez indiqué que ces 170 millions seront répartis à partir d’un diagnostic partagé Etat/département selon les besoins de chacun et sur des critères objectifs. Nous espérons que les départements qui, comme nous, ont effectué des efforts particuliers de bonne gestion ne se verront pas exclus du dispositif de secours.

Si nous attendons beaucoup des discussions à venir, c’est bien entendu parce qu’elles conditionnent les capacités de notre collectivité à retrouver des marges de manœuvre et à continuer à animer un projet départemental qui a fait ses preuves depuis 1998. C’est aussi parce qu’à ce jour, la seule certitude que nous avons, c’est la baisse programmée sur les prochaines années des dotations d’Etat aux collectivités locales à hauteur, au minimum, d’1,5 milliards et jusqu’à 2.25 milliards selon certaines projections.

Le fait que les propos du 1er ministre aient porté explicitement sur les collectivités territoriales concernant un effort envisagé de 10 milliards ne peut alimenter que de fortes inquiétudes.

De telles orientations sont dans la droite ligne de ce qui est imposé par le traité européen, mais chacun doit mesurer la gravité de leurs conséquences économiques lorsque l’on sait que 70% des investissements sont le fait de commandes des collectivités…

Nous réclamons depuis des années une grande réforme fiscale, celle-ci a été promise par le candidat Hollande lors de la présidentielle. Peut-être que le nouvel acte de décentralisation en cours de gestation permettra d’y arriver. Peut-être aussi que les recherches de solutions concernant les AIS permettront une adaptation fiscale en réponse. Nous souhaitons pour notre part que si solution fiscale il devait y avoir, elle s’appuie sur une assiette nationale et sollicite plus la finance que le travail et qu’elle établisse enfin des règles dynamiques de péréquation. Ne persistons pas dans le schéma qui a conduit à ce que les collectivités les plus pauvres qui concentrent les populations les plus en difficulté et qui ont donc le plus besoin de financements soient obligées de taxer plus fortement leurs populations.

Nous attendons aussi beaucoup de la décision d’associer les départements à la grande réforme de la dépendance, en réaffirmant le vœu de voir enfin émerger un véritable 5ème risque pris en charge par la sécurité sociale et assis sur un financement public national.

Nous avons conscience que les exigences que nous portons sont difficiles à satisfaire dans le cadre imposé que j’ai eu l’occasion de rappeler.

Elles nous paraissent néanmoins nécessaires à rechercher. Nécessaires pour permettre la mise en œuvre sereine du plan collège que nous avons approuvé ensemble. Nécessaires aussi pour permettre à notre collectivité de continuer à mener des politiques ambitieuses en matière de solidarité, ces politique là, monsieur le Président, mes chers collègues, sont des marqueurs essentiels des politiques progressistes mises en œuvre depuis 1998 et qui ont valu à plusieurs reprises au conseil général de Meurthe et Moselle de se distinguer au niveau national par rapport à d’autres collectivités qui se contentaient de gérer. C’est aussi là une différence que nous avons cultivée depuis toujours par rapport à d’autres, jamais nous n’avons accepté de devenir une collectivité qui n’aurait plus qu’à distribuer des aides entrant dans un canevas fixé ailleurs. Toujours nous avons eu à cœur d’inventer des politiques et des dispositifs innovants.

Nous sommes ici dans le cadre d’un débat d’orientations budgétaires, les questions qui sont posées dans le rapport pour sa partie « choix de responsabilité à mener » sont toutes pertinentes mais les réponses ne peuvent avoir un sens qu’avec l’ensemble des pièces du puzzle financier.

Au-delà des interventions à caractère général, exercice imposé pour chaque groupe politique de notre Assemblée, vous avez raison de dire que tout peut être exprimé, par chacun,  en matière de contractualisation avec les territoires, de transport et plus globalement sur chaque politique menée par le département. Il reviendra ensuite à l’exécutif départemental de prendre ses responsabilités et d’expliquer ses choix en Décembre prochain, avec vous nous nous y emploierons !

Ce débat se déroule dans un cadre connu : préservation de notre autofinancement par un recours mesuré à l’emprunt et une maîtrise des dépenses de fonctionnement rendue obligatoire par le poids des AIS d’une part et par le blocage des leviers fiscaux s’il fallait encore une fois rappeler l’héritage Sarkozy.

En prenant acte des orientations contenues dans le présent rapport, nous indiquons rester vigilent quant aux décisions nationales à venir qui, nous le savons tous, conditionneront grandement les possibilités de libre administration de notre collectivité.

Je vous remercie,



André CORZANI
Président du groupe FDG

La réponse Affaire Aurore Martin : Des blogueurs du site Bellaciao anticommunistes, secondaires.

Un des blogueurs de Bellaciao que nous regrettions de percevoir comme anticommuniste primaire a répondu à notre propos. Il s'avère que c'est bel et bien un anticommnuniste, mais secondaire.
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131436
Les auteurs du site Bellaciao, eux, qualifient notre article de « torchon ». Mais ceci n'est rien au vu de la manière dont ils considèrent l'action du Parti Communiste Français sur la bataille qui se joue autour des Libertés et d'Aurore Martin. Quand cette bataille est primordiale, ces individus s'amusent à minimiser l'influence de la plus belle des attaques que la gauche ait menées sur cette question, la prise de position publique d'une sénatrice du PCF, Eliane Assassi.
http://www.groupe-crc.org/Comment-la-France-peut-elle.html
Tenter de dénigrer l'expression et par- delà le rôle même des élus de la gauche, du Front de Gauche, quelle erreur flagrante !

Mais le pire est qu'ils se prétendent être des militants de base, des gens du peuple, acteurs des luttes sociales, de la raison de la rue quand le PCF serait réduit à une logique de l'institution et de la compromission. Mais alors qu'attendent-ils pour faire se lever une armée de citoyens sous leur mots d'ordre. Mais surtout, pourquoi tentent-ils à ce point de minimiser l'acte le plus fort que la gauche a
formulé en faveur d'Aurore Martin ?

Qu'ils s'égosillent contre le PCF. La phrase anarchiste tue, la phrase anarchiste. Laissons-là ces
portes voix qui ne portent pas autre chose que leur propre voix. Aujourd'hui mercredi 14 novembre, une
grande journée contre la politique d'austérité nous attend. Mais nous n'en voudrons pas aux blogeurs
du site Bellaciao de ne s'être engagés qu'en demi-teinte, de ne pas avoir affrété de bus pour
l'occasion, de ne pas avoir fait prendre position à leurs élus pour faire de cette journée une réussite.
Nous ne compterons qu'avec les acteurs du progrès social, ceux qui connaissent le prix d'une lutte,
la valeur de l'engagement d'un élu communiste !

Affaire Aurore Martin : Des blogueurs du site BellaCiao anticommunistes primaires !


L'affaire Aurore Martin mérite toute notre attention et notre engagement.
Le PCF s'est adressé à la nation et au gouvernement d'une seule voix, celle de la député Eliane Assassi, pour dénoncer le sort qui avait été réservé à Aurore Martin.
http://www.groupe-crc.org/Comment-la-France-peut-elle.html

Pourtant, sur le site BellaCiao, des blogueurs remettent en cause la parole du PCF. En effet, deux articles de deux blogueurs tentent de montrer une soit disant duplicité du PCF dans cette affaire :
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131364
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article131362


Pour ces blogueurs, le PCF ne soutiendrait pas véritablement Aurore Martin parce que le PCF ne voudrait pas froisser le PS en vue des élections municipales prochaines.
Les raisons de ce soupçon, c'est « qu'aucune proposition d'action nationale n'est formulée »
Pourtant, le PCF a fait le choix de s'adresser à la nation et au gouvernement d'une seule voix, celle d'Eliane Asssassi. Cette député a dénoncé l'arrestation et l’extradition d'Aurore Martin. Quel engagement d'une portée plus nationale aurait-été envisageable ?
Pour ces blogueurs, cet engagement du PCF serait « en demi-teinte » et serait carrément une trahison !

A ces blogueurs du site Bella Ciao, nous répondons que l'engagement de nos députés aux côtés d'Aurore Martin est l'acte le plus fort que la gauche puisse formuler ! Les engagements de nos députés ne sont jamais « en demi-teinte », ils sont toujours des coups assurés et bien placés. C'est parce que le PCF oeuvre chaque jour sur le terrain des luttes sociales comme celles contre le nouveau traité européen ou contre la politique d'austérité qu'il a gagné la légitimité lui permettant d'avoir des élus portant haut et fort leurs engagements.

2 000 néo-nazis à Toul

Samedi 3 Novembre dans un hangar de la ville de Toul 2 000 néo-nazis de toute l'Europe se sont retrouvés pour des concerts et débats sur la suprématie de la race blanche.
Le PCF regrette que ce rassemblement ait pu avoir lieu alors qu'il tombait sous le coup de la loi contre l'incitation à la violence et à la haine raciale.
Surfant sur les désastres  de la crise du capitalisme (chômage, licenciements, précarité...), les mouvements d'extrème-droite se réorganisent partout en Europe. D'ailleurs à Nancy un groupe ouvertement pétainiste et fasciste a fait sa réapparition sur les campus de la ville: le "GUD"(http://pcf-nancy.blogspot.fr/2012/10/extreme-droite-hors-de-nos-universites.html)
Face à cette menace de plus en plus inquiétante le Parti Communiste Français rappelle que le meilleur moyen de lutter contre ces groupes fascistes est la promotion des idées progressistes et humanistes que le PCF et le Front de Gauche défendent tous les jours.

LE PIGEONNIER DU MEDEF


Ces fameux pigeons ont pris dernièrement leur envol sur internet pour s'opposer à l'article 6 du projet de loi de finance et le Medef s'est empressé de constituer une interpatronale. Ces « entrepreneurs », qui se sont baptisés - « we are geonpi », ça fait moderne, sont plus motivés par leur cupidité que par leurs projets. Un vrai porteur d'idées, de solutions, d'innovations, ne serait pas arrêté par une taxation légitime en république solidaire. A noter que les pigeons sont des oiseaux pique-assiette qui chient sans vergogne sur nos monuments et sur les piétons.


De quoi s'agit-il ? Pour rapprocher la fiscalité des revenus du capital et celle des revenus du travail et afin de renforcer la progressivité de l'impôt sur le revenu qui, ces vingt dernières années a fondu comme neige au soleil, l'article en question propose d'imposer au barème progressif (même s'il en manque) de l'impôt sur le revenu les plus-values réalisées lors de la vente d'actions, de titres d'organismes de placements collectifs et de parts de société. Une
mesure de justice fiscale qui traite les revenus selon leur montant et non selon leur origine. Évidemment, cela se traduirait pour certains par un plus à payer puisque ces plus-values n'étaient imposées qu'au taux unique de 19%. Le « mouvement de défense des entrepreneurs français » en émoi, brandit le taux « confiscatoire » de 60% - soit le taux maximum d'imposition auquel sont soumis les revenus dépassant les 150 000 euros, augmenté des 15,5% de cotisations sociales. Et ces pauvres volatiles de crier au vol et de promettre une hécatombe de start-up et la fuite des investisseurs spoliés de leurs gains « légitimes ». C'est ainsi que Laurence Parisot a emboîté le pas des pigeons en constituant ce qu'elle appelle « une première historique » avec son interpatronale, regroupant vingt organisations pour demander le retrait de cet article. Elle entend donc peser sur les débats et satisfaire les exigences de la haute-bourgeoisie et autres néolibéraux pour réduire les dépenses publiques, raccourcir les plans sociaux et transférer les charges des entreprises vers les ménages.
D.M.

Supprimons la réduction Fillon sur les cotisations dites patronales !

L'abattement Fillon nous coûte chaque année 20 Milliards d'euros. Supprimons-le ! L'abattement ou réduction Fillon est ce mécanisme qui permet aux entreprises de réduire les cotisations sociales versées sur les salaires inférieurs à 1,6 SMIC. Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur profitabilité, en bénéficient. Le manque à gagner pour la Sécurité Sociale est compensé par l'État. Cette compensation représente vingt à vingt-deux milliards d'euros par an. En clair, les contribuables paient une grande partie des cotisations à la place des employeurs. Supprimons immédiatement l'abattement Fillon pour les entreprises de plus de cinquante salariés ! Supprimons-le progressivement (d'ici un à deux ans) pour les petites entreprises ! Je signe cette pétition au gouvernement de la République Française : 

Gabriel Pelte, Communiste, Syndicaliste et Chrétien !!


Né en 1929, aîné d’une fratrie de 9 frères et soeur, à 14 ans il entre au petit séminaire de Bosserville. Dans son courrier d’inscription, il indique : « que j’irais voir les ouvriers dans les cafés pour leur parler de Jésus Christ » !! Un projet de jeune, de jeune chien un peu fou.
Ces années d’études, ce regard sur la vie, vont lui donner une manière de penser, de décortiquer les paroles, les textes, les évènements, et vont lui servir plus tard pour l’action mais aussi dans sa façon de vivre.
Embauché en 1958 à l’Usine Solvay de Dombasle, il est affecté au service emballage et chargement, secteur Soude Caustique… Des conditions travail éprouvantes dues à la manipulation de ce produit dangereux. Pendant des années avec ses amis et camarades de travail, chacun portera de 40 à 50 tonnes de produits en sacs de 50 kilos…. Par jour… par homme…
En 1965, il travaille avec un copain délégué CGT et militant communiste. Gaby s’interroge : « Tu es Chrétien, tu prétends avoir la foi, et devant l’injustice, tu la fermes ?... » Et donc simplement, quand Marcel lui demande d’adhérer à la CGT, il le fait volontiers. L’année suivante, il est élu délégué du personnel et membre du comité d’établissement.
Ses activités ne plaisaient pas à tout le monde. Surtout sur son lieu de travail. Et ceux qui se prenaient pour le nombril du monde alors qu’ils n’étaient que de petits chefs, de petits cadres obéissant aux ordres d’ « en haut », ne se gênaient pas pour lui barrer la route à un meilleur travail, alors qu’il en avait les capacités. Arrimeur il a commencé sa carrière, arrimeur il est resté. Car Gaby n’était pas homme à courber l’échine.
Il adhère au PCF en 1981, au meeting de Georges Marchais à Nancy au Parc des expositions.
Il est resté membre du Parti jusqu’au bout. Et c’est d’une façon intègre, désintéressée, sincère que toute sa vie, il sera engagé, qu’il accomplira ses responsabilités.
Quelques phrases de Gaby (car il a beaucoup écrit) :
« Je suis né pauvre, je suis resté pauvre, et j’avoue n’en faire aucun complexe. Je goûte tant et tant de richesses avec les autres, celles et ceux de la classe ouvrière… »
« Je ne suis pas l’homme des certitudes. Sauf en ce qui concerne mon regard sur la société. On prône beaucoup trop l’individualisme aujourd’hui.
« Si nous laissons faire, nous irons vers une société sans joie parce que sans espoir. »
Gaby fait partie de ces gens comme on aimerait en rencontrer plus souvent.
Gaby, c’était l’humain d’abord
Quelques clichés de manifestation à Domsbale pour protester contre la fermeture de "Hélio Lorraine"