CONTRE SARKOZY : CROIZAT TOUJOURS !

Nous avons du souci à nous faire et devons agir pour sauvegarder notre Sécurité sociale, acquise en 1945-1946 par les efforts d'Ambroise Croizat, député communiste.
Le Parti communiste et le Front de gauche tiennent à rappeler ici l’oeuvre considérable de celui qui fut nommé le Ministre des travailleurs ; que chacun se souvienne que son nom reste attaché aux grandes lois relatives à la Sécurité sociale : mise en place de celle-ci, organisation administrative des Caisses et des élections aux Conseils d’administration des Caisses et régime des fonctionnaires. Son influence s’exerce aussi sur les projets concernant les Comités d’entreprises, le statut des délégués du personnel, les conventions collectives, la prévention et la réparation des accidents du travail, le régime des prestations familiales.
En vingt-huit mois, Ambroise Croizat a accompli une oeuvre considérable qui a germé au sein de la Résistance.

Que reste-t-il de tout cela aujourd’hui ?

Le président Sarkozy et son gouvernement lapident un à un tous ces acquis durement obtenus pour la cause ouvrière. Un seul exemple : remise en cause de l’âge de la retraite à 60 ans, porté à 65 ans et plus, annoncée par le premier ministre Fillon qui sous-entend dans tous ses actes l’alignement sur l’Allemagne.

Dépeçage de la sécurité Sociale.

Animateur du Comité d’honneur Ambroise-Croizat, Bernard Lamirand, ex-dirigeant de la Fédération de la métallurgie CGT, raille le président de la République qui se présente comme le «gardien» de l’héritage du CNR alors qu’il s’emploie méthodiquement à dépecer, à disséquer la Sécurité sociale, qu'il veut fiscaliser son
financement pour épargner plus encore le capital, alors qu'il culpabilise les salariés et
les frappe au portefeuille avec les jours de carence !
Le président de la République ose se réclamer du CNR alors qu’il laisse Laurence Parisot «présidente du Medef» marquer tous les buts contre notre protection sociale !
La course engagée par la droite pour tenter de préserver le AAA «triple A» de la France est suicidaire pour le pays, comme pour l’Europe.

ENSEMBLE REAGISSONS,
LUTTONS AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD !

Manifeste pour une Sécurite sociale universelle.

Contre les attaques de Sarkozy et du patronat sur la protection sociale, c’est Ambroise Croizat et son oeuvre qu’il nous faut retrouver, plus que jamais, en France et dans le monde ! Le lancement, jeudi matin 17 novembre 2011, à la Maison des métallos, à Paris, d’un manifeste pour une Sécurité sociale universelle est venu le rappeler opportunément. Signé par Liliane Croizat, la fille d’Ambroise, Pierre Caillaud-Croizat, son petit-fils, le syndicaliste Bernard Lamirand et l’ex-inspecteur du travail Bruno Guérard, ce texte appelle à renouer avec le souffle transformateur du ministre communiste qui, sur la base du programme du Conseil national de la Résistance (CNR), avait mis en place notre système de protection sociale. «Ce n’est pas le moment de réduire la protection sociale», invite Bruno Guérard, inspecteur du travail à la retraite. C’est le moment d’étendre un système obligatoire, financé par la répartition et unifié selon des règles d’ordre public, et de le généraliser à l’échelle de la planète. Nous devons la croissance de 1945 à 1973 (les Trente Glorieuses) à notre système de protection sociale et c’est sa destruction qui nous conduit aux crises que nous connaissons aujourd’hui.

D'un samedi à l'autre la RESISTANCE encore !

Après les bombes, la littérature.

Samedi 12 novembre, la section de Nancy organisait aux Trois-Maisons une conférence sur deux résistants issus du Faubourg qui ont fait parler la poudre contre les nazis et les troupes d'occupation pendant la Seconde guerre mondiale.

Samedi prochain, 19 novembre, à 14h30, c'est la littérature de résistance qui sera évoquée à la bibliothèque-médiatèque Gérard Thirion de Laxou (17 rue de Maréville). Un de nos camarades, François Sablon, présentera quelques pages bien méconnues du poète surréaliste Robert Desnos.Déporté à Buchenwald pour faits de résistance en février 1944, Desnos est mort en juin 1945 au camp de concentration de Theresienstadt juste après la libération du camp. Pendant les années sombres, il avait écrit des poèmes à clé dont le sens nous échappe à présent.

Après avoir demandé à trois chercheurs de nous faire comprendre comment dès 1940 un quartier ouvrier nancéien se fit poumon social pour la résistance armée, nous sommes particulièrement heureux de vous inviter à écouter avec les hantises de 1942 les poèmes qui ont refermé leurs secrets quand la Libération a rouvert les oreilles.